vendredi 22 avril 2022

Présentation

Mon père Jacques Durand, n’était pas un homme de mots; il ne nous a pas laissé de journal personnel, ni d’écrits relatant des épisodes de sa vie. Par contre il nous a laissé trois mille négatifs, deux mille diapos en couleurs, ainsi qu’une vingtaine de films 8mm, qu’il a réalisés à toutes les étapes de sa vie.
Dès l’âge de 14 ans en 1925, il a eu accès à un appareil photo. Son premier film, il l’a réalisé en 1930 avec un appareil Pathé 9,5mm à manivelle. Ces films et photos ont capté des moments familiaux précieux, mais aussi plusieurs constituent des reportages inédits des évènements importants qui sont survenus de 1925 à 1975.
Dans la première partie de ces pages, je vais présenter un peu mieux l’homme qu’il a été, un homme né trois ans avant le début de la première des deux grandes guerres mondiales.
Dans la deuxième partie j’illustrerai comment il a de tout temps été fasciné par la technique. Il en a suivi les développements fulgurants, qui ont mené des premiers avions fragiles jusqu'aux fusées Saturne V avec lesquelles les hommes ont pu aller jusqu'à la lune. Il a fait, entre autres choses, des reportages photos de spectacles aériens et des grands ouvrages en construction.
Les techniques nouvelles qui sont apparues durant ces cinquante ans l’ont intéressé constamment. Il a été un abonné fidèle aux magazines Popular Science et Popular Mechanics. Pour certaines techniques, son intérêt ne se limitait pas à s’en informer; il cherchait aussi à les maitriser et à les appliquer dans leur entièreté. Ainsi pour la photographie, pour les nouveaux procédés de développement des films et des tirages imprimés, il a mis en application ces connaissances en construisant lui-même un agrandisseur photo, la pièce maitresse du petit labo photo qu’il a monté au sous-sol. Comme les fournitures coutaient relativement cher, les papiers photosensibles pour les agrandissements notamment, plusieurs images que j'ai numérisées n'avaient jamais vu le jour; elles étaient demeurées cachées dans les négatifs. Je vais placer sur ce site ses documents inédits les plus intéressants.


Il y avait peu de pièces de ses équipements pour lesquels il n’avait pas trouvé le moyen de les modifier pour en améliorer le fonctionnement. Par exemple bien des années avant que les appareils photos aient incorporé un dispositif de déclenchement retardé, mon père en avait créé un maison pour son appareil photo de l’époque.
Jacques Durand était un créatif, habile de ses mains disait-on à l’époque, mais en réalité habile avant tout de sa tête. À chaque problème, il trouvait sa solution; une solution originale qui germait dans son esprit inventif. Au premier temps libre, il dessinait une esquisse, puis un plan détaillé. Tôt le samedi matin, le premier moment de congé après sa semaine de travail, il descendait à son atelier au sous-sol. On percevait assez rapidement dans la maison les bruits et les odeurs de découpe du bois à la scie, de perçage de métal, etc.
Enfant je descendais moi aussi à l’atelier pour voir ce qu’il fabriquait. J’avais des consignes de me tenir à distance des outils coupants. Pour me tenir loin de tout risque, mon père m’a construit très tôt mon propre petit établi, pour que je m’occupe sans risques avec mes propres outils adaptés à mes petites mains. En sablant le petit morceau de bois que je souhaitais bientôt transformer en petit bateau, j’observais le travail de mon père.
J’ai dit que Jacques était un homme de peu de paroles; c’était encore plus vrai aussi quand il s’affairait à l’atelier. Occupé et bien centré sur la précision du travail en cours avec ses outils de découpe et de mesurage, ce n’était pas le moment de le déranger ou le distraire avec des paroles ou des histoires à raconter. Il ne nous commentait pas ce qu’il avait en tête et ce qu’il était en train de réaliser, tant qu’il n’était pas certain d’arriver au résultat final. Rarement il échouait même si parfois sans doute il a du modifier l’ouvrage en cours de réalisation pour arriver à un objet qui le satisfasse.
Quand c’était enfin terminé, il remontait de l’atelier et pouvait alors nous parler de l’objet qu’il tenait entre les mains et en quoi cette invention allait faciliter le travail de maman, le sien, ou encore parfois celui d’un d’entre nous les enfants. C’était toujours inédit, inventif, « ça n’existait pas dans les magasins ». Ce dernier élément était très souvent ce qui justifiait à ses yeux de fabriquer lui-même le maximum d’objets qu’on retrouvait dans notre maison : des meubles sur mesures, une planche à repasser qui se déployait d’elle-même d’une armoire, des systèmes de rangement inventifs dans nos chambres, etc.
Quand nos cousins cousines, nos amis du quartier venaient à la maison, nous étions toujours très prompts à leur montrer tout ce qui existait de spécial dans notre maison et qui n’existait pas chez eux.
La chute à linge 
Certaines de ces installations de mon père ont eu des usages qu’il n’avait pas imaginés. C’est le cas de la chute à linge. Comme dans bien des maisons le combiné laveuse-sécheuse était au sous-sol. Pour éliminer un étage à monter-descendre pour le lourd panier de linge sale (nous étions une maisonnée de huit personnes), Jacques a aménagé une chute à linge dissimulée au plancher de l’armoire à balais située dans un coin de la cuisine.
L’ouverture rectangulaire au plancher se prolongeait vers le sous-sol par un conduit en métal galvanisé. Le conduit long d’environ deux pieds s’incurvait légèrement à son extrémité pour que le linge que maman y jetait soit bien dirigé exactement vers le grand bac de réception huit pieds plus bas au sous-sol. C’était parfaitement installé et bien lisse pour qu’aucune pièce de linge ne puisse s'accrocher à une quelconque aspérité.
Ma grande sœur Maryse, qui était trois ans et demi plus âgée que moi, était la spécialiste des idées biscornues. J’ai vite embarqué dans sa suggestion qu’une glissade dans la chute à linge serait amusante. Je devais alors avoir quatre ans, donc avec un petit début de sagesse qui me faisait douter un peu de la sécurité de la chose; j'ai donc hésité à y aller. Ma petite sœur Lucette qui avait deux ans et demi a tout de suite répondu oui quand on lui a demandé si elle voulait y aller en premier. Pas trop consciente de son rôle de pilote d’essai, elle n’a pas du tout protesté quand je l’ai soulevée pour la placer dans l’ouverture les pieds en premier. Elle souriait amusée, on l’a lâchée. En deux secondes elle s’est retrouvée huit pieds plus bas dans le panier à linge.
Il y a eu un bref moment où tout enfant après un coup pareil a un doute et se demande s’il ne vient pas de commettre une grosse gaffe + punition à venir le cas échéant... Mais la petite voix enjouée de la cobaye nous est parvenue par l’ouverture de la chute à linge et elle a dit « encore ! ». J’ai glissé à mon tour en confirmant à Maryse que c’était une idée géniale. On a passé un bon dix minutes à ce manège Lucette et moi. Maryse un peu trop grande pour la taille du conduit n’a pas pu profiter de sa propre trouvaille.
On s’est bien amusés à ce manège à plusieurs reprises, toujours quand le champ était libre dans la maison, c’est-à-dire pas de surveillance à l’horizon. Nous avons constaté à l’occasion que c’était toujours mieux de vérifier avant que le panier de réception des corps était suffisamment rempli de linge, sinon on se faisait un peu mal. On a même été fiers de le faire essayer à quelques rares privilégiés parmi nos amis. Ils n’avaient pas ça chez eux, eux.

Le camping


Les vacances d’été de mon père duraient deux petites semaines bien précieuses. La famille partait alors parfois en voyage au loin, c’est-à-dire en Gaspésie, à Old Orchard ou encore au Nouveau-Brunswick par exemple. En dehors de cette période, la famille profitait de certains week-ends de l’été de juin à septembre pour participer à des rencontres de groupe du Camping Club du Canada (CCC). 
Jean-Paul Denis fondateur du club Les Amis de la Nature et du Camping Club du Canada

Ce regroupement d’amateurs de plein air dérive d’un autre groupe plus ancien qui se nommait les Amis de la Nature. Le pilier de ces groupes était Jean-Paul Denis un fervent animateur qui initiait tous les autres aux sciences naturelles, à la spéléologie, à l’apprentissage de la survie en forêt.

Des excursions d’une journée étaient organisées par les Amis de la Nature au début des années cinquante. L’idée de faire du camping lors de ces rencontres pour prolonger la durée des excursions a plu rapidement à la majorité des membres et a suscité l’adhésion plus générale de plusieurs familles. Le camping était une nouveauté à cette époque au Québec et la disponibilité d’équipement de camping était limitée. Des Français installés au Canada ont fait découvrir la sophistication des équipements made in France et ont contribué à l’essor du Camping Club.
Nos premiers essais en camping familial ont été au site du lac Ouareau, un terrain aménagé par un membre du CCC. Nous avions une tente en grosse toile jaune qui sentait l’huile (pour l’imperméabilisation). Elle était lourde mais facile à monter: des piquets pour ancrer
la base au sol, quatre baguettes pour créer l’armature carrée du toit et un poteau central qui supportait toute la tente. Chacun avait son rôle dans la mise en place et le montage de cette installation. Le poteau central était l'opération prestigieuse que tout le monde voulait faire, mais cela demandait l’effort combiné de deux enfants costauds ou d’un papa.

Mon père avait fabriqué lui-même certaines autres pièces de l’équipement : une « cuisine portable » qui était en fait une caisse de bois, ou petite armoire, qui contenait tout savamment fixé à l’intérieur: gamelles en aluminium, verres incassables, ustensiles, condiments et accessoires. Jacques avait fabriqué une table compacte avec deux panneaux en acier qui se refermait comme une valise mince. À l’intérieur se fixaient pour le transport quatre tabourets pliants en acier et toile, faits par Jacques à la dimension exacte pour leur rangement dans la table pliée. Cette table petite pesait une tonne pour nos bras d’enfants surtout que pour arriver au site du lac Ouareau entre le parking et le site pour les tentes il y avait un bon demi-mille de marche à transporter l’équipement. Plus tard, tout ce que fabriqua mon père pour le camping fut conçu avec des matériaux légers.
Par essai-erreur tout bon inventeur revoit et perfectionne son équipement. La table 2.0 est devenue bien plus grande et plus légère, les pieds et les chaises en aluminium plutôt qu'en acier.  La table elle-même servait de rangement pour tout l’équipement de camping; elle devenait un grand bac de rangement fixé sur le toit de la voiture (bien visible sur la photo ci-dessous).
Pour que tout cela tienne bien accroché sur la  Chevrolet deux tons, mon père a conçu et fabriqué sur mesure ce qu’on nomme aujourd’hui  galerie de voiture ; à l’époque on nommait cela un «rack sur le top». Certaines marques automobiles en proposaient dans des modèles de station-wagon, mais pas la Chevrolet sedan. Nous devions toujours faire attention en jouant dans l’entrée de garage à ne pas abimer les carrosseries des voitures avec nos pucks de hockey, nos frondes et nos flèches. Aussi quand j’ai vu mon père s’attaquer au toit de sa voiture avec une perceuse pour y faire quatre trous, j’ai été un peu estomaqué. Mais il savait s’y prendre; la galerie était le lendemain impeccablement fixée au toit. Papa nous a alors expliqué comment descendre avec la manivelle la boîte de camping suspendue par câbles et poulies juste au bon emplacement au-dessus de la voiture dans le garage.
Quand la voiture entrait dans le garage l’opération ressemblait à ce qu’on voit à la télé dans l’arrimage d’un Soyouz à la station spatiale; une balle rouge suspendue au plafond du garage servait de guide précis à l’opération. La voiture ralentissait progressivement pour que la balle vienne toucher le pare-brise en un point précis et mon père stoppait net la voiture. Quatre crochets suspendus à 4 câbles passant par 4 poulies fixées au plafond pouvaient alors être accrochés aux fixations des 4 coins de la lourde boîte. Les 4 câbles se terminaient en un seul, qui passait par une 5e poulie à l’angle du plafond et du mur. Il suffisait d’actionner la manivelle du mur pour soulever la boîte de camping. Partir le week-end suivant était aussi simple: on descendait la boîte, puis on détachait et on remontait les crochets.
Les photos les plus anciennes
Les plus anciens négatifs sont dans des formats divers, donc ils ont été pris par plusieurs appareils différents. En plus des photos de familles, Jacques s’est attaché a photographier des grands ouvrages, comme les ponts de Québec, le pont du Havre en construction, lequel a ensuite été nommé pont Jacques Cartier. Il y a fait une série de photos de la construction du tunnel maintenant disparu dans le virage au sommet de la courbe de la voie Camilien-Houde. 
Jacques était aussi très intéressé par tout ce qui se rapportait à l’aviation. L’exploit de Charles Lindberg complété le 21 mai 1927 a été pour la génération de mon père un évènement tout à fait extraordinaire qui a marqué tous les esprits. Quand un an plus tard (1ermai 1928) l’aérodrome permanent ouvre à St-Hubert et qu’il devient le 1er octobre 1928 la première route postale aérienne entre le Canada et les États-Unis, Jacques Durand accourt sur le site pour photographier les avions, les dignitaires et l’envolée du Ford Trimotor chargé de livrer la première cargaison postale de Montreal à New-York. En fait, la liaison au début se fait par un vol entre St-Hubert et Albany.
Le Ford Trimotor, à la pointe de la technologie en 1928
Les dignitaires le jour du vol inaugural le 1er octobre 1928 pour la liaison postale St-Hubert - N-Y.

Le premier film
Le film le plus ancien que j’ai retrouvé dans les archives de mon père date de 1930. C’est un film en noir et blanc dans un format 9,5 mm. Les perforations au centre du film rendaient ce format fragile aux rayures. La caméra et le projecteur fonctionnaient à manivelle. Mon père n’avait pas encore vingt ans en 1930, mais il avait déjà à cette époque un emploi régulier. J’ignore comment il s’est procuré cette caméra Pathé; par contre je sais qu’il a acheté le projecteur, car je l’ai moi-même utilisé jusque dans les années soixante. C’est plus récemment que j’ai numérisé le film qui est devenu bien trop sec et cassant pour le visionner avec le vieux projecteur.
Avec cette caméra, mon père a filmé ses parents, ses frères et sœurs, même une brève séquence où figure son grand-père paternel P-E. Durand. Les séquences les plus précieuses de ce film sont les scènes où il est allé le 1er août 1930 filmer le dirigeable R-100 qui après avoir traversé l’océan en moins de 4 jours est arrivé aux toutes nouvelles installations de l’aéroport de St-Hubert (on disait aérodrome à l'époque).  Il est monté dans un avion bi-plan De Haviland et il a filmé depuis cet avion le R-100 amarré à son mat d’ancrage. Vous pouvez visionner cet extrait du film en cliquant l'image ci-dessous:

C'est à ma connaissance la seule séquence animée montrant le dirigeable R-100 à St-Hubert, filmé depuis un avion en vol.

lundi 1 novembre 2021

La télévision, l'électronique et le transistor


Mon père Jacques Durand s'est aussi intéressé aux premiers balbutiement de l'électronique. Son frère cadet Guy Durand était technicien en radio-télévision.  Avec son aide et grâce aux pièces d'équipement qu'il a pu lui fournir, mon père a construit chez nous un téléviseur dans les années cinquante. Très peu de foyers à Cité-Jardin pouvaient se payer le luxe d'acheter un téléviseur. Le premier téléviseur que j'ai vu trônait dans le salon de notre voisin immédiat.

La télé de Radio-Canada était le seul poste accessible au début(1952), à l'exception de quelques canaux en anglais que certains pouvaient capter avec beaucoup de brouillage quand ils se munissaient d'une très impressionnante antenne sur leur toit; ils pouvaient ainsi capter les poste de Burlington et de Plattsburgh. C'est chez nos voisins les Lavoie qu'on a d'abord eu le privilège d'aller visionner le samedi à 17h une ou deux émissions pour enfant; je me souviens de Pépinot et Capucine, ainsi que de Tic Tac Toc. Cette émission réalisée par Jean-Paul Ladouceur montrait deux équipes d'enfants Les Blancs et les Noirs qui s'affrontaient dans une série de jeu et d'activités de bricolages animés par monsieur Toc (André Cailloux); il y avait aussi Madeleine Arbour. Vers la fin de l'émission on invitait les jeunes téléspectateurs à envoyer un dessin sur un thème imposé; les dessins gagnants permettaient d'être participant à l'émission. J'ai eu le plaisir de voir mon dessin me mériter une invitation à cette émission en décembre 1952.





Son Honneur le juge attribuait les points après chaque compétition; si les blancs gagnaient ils allaient placer un O sur le tableau tic-tac-toc. Quand les noirs (mon équipe) gagnait le jeu, nous allions alors placer un X.



Je suis le plus petit, au milieu de l'équipe des noirs. Le pupitre de l'arbitre "son honneur" est visible sur la gauche du plateau.

En arrivant au studio, j'ai été étonné de voir que les blancs avaient en fait un costume rose pâle et nous les noirs avions un costume vert foncé. J'étais le plus petit de l'équipe.


L'année suivante en 1953, papa a décidé de construire lui-même un téléviseur. Pour y arriver, il fallait un grand nombre de lampes; elles dégageaient beaucoup de chaleur. L'arrière du meuble construit par mon père était donc ouvert pour évacuer cette chaleur. J'étais fasciné par ce paysage étrange des lampes et condensateurs placés en derrière et sous le gros tube écran gris; cela évoquant pour moi un centre-ville étrange et futuriste.





Le téléviseur dans un meuble en coin avec deux haut-parleurs latéraux. Mon père a construit ce meuble pour qu'il puisse pivoter sur sa base et permettre d'accéder facilement à l'arrière au montage des lampes. Certaines devaient être remplacées régulièrement et c'est l'oncle Guy qui venait en renfort.

Quelques années plus tard, mon père m'a montré un petit objet à trois pattes; il s'était procuré un des premiers transistors disponible qu'il avait fait venir des USA. J'était très intrigué par ce type d'objet qu'il assemblait sur une plaque de bakelite en soudant les connexions par des petits fils de métal. Papa m'a expliqué que chacun de ces transistors remplaçait une lampe. Il m'a expliqué qu'un jour beaucoup d'appareils électroniques serait miniaturisés grâce à ce progrès technique.

Bien des années plus tard, je lui ai acheté comme cadeau d'anniversaire une des premières calculatrices électroniques de poche en lui rappelant la prédiction qu'il m'avait faite. Cette calculatrice n'avait qu'un affichage électro-luminescent (une rangée de dix chiffres rouges), donc pas encore un affichage à cristaux liquide, mais déjà elle intégraient une nouvelle avancée technologique: une micro-puce comportant un millier de transistors. Cinquante ans plus tard, les puces électroniques de la taille d'un ongle comptent maintenant plusieurs dizaines de milliards de transistors. Mon père aurait sans aucun doute été fasciné par l'arrivée des ordinateurs personnels et par la photographie numérique, s'il n'était pas est décédé subitement en 1975.


mercredi 21 avril 2021

Autres

Des photos d'autres ouvrages divers: 

La station de pompage McTavish et le réservoir d'eau de la ville construit de 1854 à 1856 était à l'air libre jusqu'à sa reconstruction en 1944-48 qui l'a alors recouvert d'une dalle de béton:





La gare Jean-Talon:

L'édifice principal du parlement à Ottawa:


Photos d'un four à chaux (emplacement à préciser):








































Un pont couvert:






Édifices et places au centre-ville de Montréal


Des photos anciennes des années vingt d'édifices et des rues au centre-ville de Montréal





















La statue de la reine Victoria







Présentation

Mon père Jacques Durand, n’était pas un homme de mots; il ne nous a pas laissé de journal personnel, ni d’écrits relatant des épisodes de...